Matériel de détection non traçable Et une seule
méthode à ce jour permet de le faire : la «Polymerase Chain Reaction»,
simplement baptisée PCR en temps réel. La traçabilité spécifique des OGM vivants sans pour autant fixer les modalités de mise en œuvre est une aberration. Tant que le décret n’est pas paru au Journal Officiel, aucune sanction n’est prévue… "il est déjà possible de sanctionner les contrevenants sur la base de la tromperie. Pour cela, il conviendra cependant de prouver leur mauvaise foi". Pour ne pas manger de l’OGM il faut avoir la FOI dans le choix. La traçabilité, c'est la capacité de retrouver le cheminement d'un produit et de ses constituants tout au long de la chaîne de production. La nouvelle réglementation fixe des exigences spécifiques aux produits génétiquement modifiés. Les deux nouveaux règlements, publiés le 18 octobre 2003, instaurent un système harmonisé de traçabilité de tous les OGM et des dérivés alimentaires, d'une part, et prévoient une procédure commune d'autorisation pour les filières de l'alimentation humaine et animale et renforcent les règles relatives à l'étiquetage pour ces filières alimentaires d’autre part. Ces mesures appliquées à l'ensemble des denrées alimentaires et des aliments pour animaux permettront aux consommateurs et aux utilisateurs de décider s'ils souhaitent ou non acheter un produit fabriqué à partir d'un OGM. 1)l'identification des produits OGM ou dérivés d'OGM à tous les stades de leur mise sur le marché en imposant des échanges d'information entre tous les opérateurs et tout au long des filières " de la semence à la fourchette ". Cela suppose la tenue de registres d'entrée et de sortie des marchandises. Ces informations devront être conservées pendant une durée de 5 ans ; 2) afin de faciliter ces échanges entre professionnels, mais aussi les contrôles, l'attribution d'un code unique permettant d'identifier chaque événement de transformation. La transmission de ce code sera obligatoire jusqu'à la première transformation du produit, puis seule l'indication du caractère transgénique suffira ; 3)ces mesures s'appliqueront aussi aux produits importés ; 4)afin de prendre en compte les cas de présence fortuite, le principe d'un seuil d'exemption de traçabilité est prévu. La valeur de ce seuil est fixée en liaison avec le seuil d'exemption d'étiquetage. Le précédent système d'étiquetage reposait sur la possibilité de détecter l'ADN ou les protéines modifiées dans le produit final. Dans le cas d'un produit alimentaire hautement transformé comme les huiles raffinées, l’étiquetage n’était donc pas exigé. Le règlement NF/NF étend les règles d'étiquetage à l'ensemble des denrées alimentaires et des aliments pour animaux, que l'ADN modifié soit détectable ou non dans le produit final, afin que les consommateurs et utilisateurs puissent choisir en réelle connaissance de cause. A titre d’exemple, les huiles dérivées d’espèces végétales génétiquement modifiées sont désormais soumises à l’obligation. L’obligation de traçabilité instaurée dans le règlement précédemment cité permet de contrôler la conformité de cet étiquetage. A noter que le seuil d'exemption d'étiquetage qui était de 1 % en alimentation humaine est légèrement abaissé (0,9 %) et étendu à la filière de l'alimentation animale. Par ailleurs, ces critères d'étiquetage sont étendus aux produits non préemballés, proposés en vrac aux consommateurs, d'une part, et aux menus des restaurants, d'autre part. Les modalités de mise en œuvre de cette obligation applicable aux collectivités seront définies ultérieurement. En revanche, le lait ou la viande d'un animal nourri aux aliments génétiquement modifiés ne sont pas étiquetés comme produits génétiquement modifiés. Le Gouvernement, sans être totalement opposé à plus long terme à une telle disposition, a estimé qu'il était préférable de s'assurer de la bonne mise en œuvre de ces nouveaux critères d'étiquetage avant de mettre en place une réglementation encore plus contraignante. Comment aujourd’hui les variétés transgéniques peuvent être autorisées à être commercialisée alimentaire ? La tracabilité ne dispose d’aucune méthode de détection des OGM, un arsenal législatif n’est aucunement applicable si les règles strictes d’étiquetage ne peuvent être contrôler. Comment contrôler efficacement l’entrée en Europe d’OGM . Comment détecter des OGM dans les produits alimentaires ? Pourquoi imposer des seuils de " présence fortuite " au consommateur alors que 0.9% est une aberration? " Nous ne sommes pas en mesure de détecter des OGM dont nous ne connaissons pas les modifications génétiques nous ne connaissons que les OGM générique. Nous sommes déjà les prisonniers des firmes technologiques. Pour déterminer la détection. Eux construisent, eux élaborent, eux matérialisent leurs savoirs et le rendent inaccessible dans le droit. Sans leur savoir nous ne pouvons détecter l’OGM et les moyens de détection sont désuète de bon sens. Nous ne recevons aucune information sur les nouveaux trans-gènes, sur le matériel. S’il ne nous transmette pas les informations qui sont sondes, amorces spécifiques, et leurs standards nous ne pouvons les déterminer dans un aliment. Déjà avec les informations et le matériel l’approche du pourcentage de détection est obsolète. Si un trans-gène est déterminé un autre peu se cacher derrière indéterminable, de plus une mutation peut tout effacer et rendre le tout standard pour la consommation Si l’on cherche, on trouve ce que l’on cherche à condition de le voir et de le savoir-la Combien de produits alimentaires contenant des OGM échappent t’il à l’étiquetage malgré la législation européenne en vigueur ? Un gendarme ou un contrôleur derrière chaque fabricant ou chaque importateur les textes de loi et les réglementations ont été édictées avant que les moyens techniques permettant de les appliquer ne soient opérationnels ! Des méthodes qui s’appuient sur l’analyse des protéines et sur celle des acides nucléiques. Détection qualitative, détection quantitative, le tout à des coûts raisonnables… sont caduques. Il reste l’impact sur la santé, sur l’environnement, responsabilités des producteurs, éthiques…La situation ne va guère avoir évolué les moyens techniques n’évolue pas aussi vite que les rapports économiques! implications économiques, Garantir un lot totalement vierge d’OGM n’est pas possible par la science comme pour toute analyse, il y a la notion de seuil de détection qui s’applique aux OGM on dit "inférieur à" "non détecté au seuil de" mais ont ne dis pas "absence garantie d’OGM"" Toute méthode analytique (biologique, chimique, physique) peut au mieux fournir un résultat négatif avec un certain seuil de quantification et un certain degré de confiance qui variera avec l’échantillonnage, la taille de prise d’essai, la technique de détection / identification / quantification.. Tout ceci va se payer pour avoir un résultat de quel ordre. On paye et comme résultat « pas sur mais » Est ce vraiment raisonnable comme réponse. La déraison l’emporte. Surtout comment peuvent t’il dire « sans danger » avec un produit qu’ils ne peuvent quantifier de suite. Cela fait surtout voir les limites de la connaissance Pourquoi faut-il détecter ? Pour des raisons
biologiques. Le transfert de gènes de résistance aux antibiotiques aux micro-organismes du tube digestif est possible, dans le cas où ces gènes de résistance servent à sélectionner les plantes transgéniques, en laboratoire. Ce transfert, s'il se produisait, induirait alors la résistance des micro-organismes aux antibiotiques. Nous pourrions alors nous retrouver face à un problème de santé publique (même si la probabilité de transfert est faible). Le phénotype OGM peut se transmettre par le pollen (c'est à dire par voie sexuelle) vers une plante sauvage (non-OGM). Les industriels ont proposé d'utiliser des plantes males stériles (qui ne produisent pas de pollen). Cela est une solution efficace à condition que les graines de cette plante ne germent pas l'année suivante dans le champ. En effet, les graines ne porteront pas toutes le caractère mâle stérile. En conséquence, elles seront capables de produire du pollen porteur du caractère OGM. Ce pollen pourra alors atteindre d'autres plantes. De cette façon, il est possible de transmettre le caractère à des mauvaises herbes ou à une culture biologique, placée à proximité de la culture OGM. Les OGM pourraient également avoir un impact sur la biodiversité. En effet, si les OGM résistants au froid ou à la sécheresse étaient réellement au point et commercialisés, la culture de l'igname et du manïoc pourraient être remplacés par une culture de pomme de terre transgénique. Le nombre d'espèces cultivées serait alors certainement réduit.
Pour des raisons légales Le mardi 11 avril 2000 est entré en application le règlement européen instaurant l'étiquetage des produits alimentaires contenant des Organismes Génétiquement Modifiés (Règlement CE n°1139/98 du 26 mai 1998, modifié par le Règlement CE n°49/2000). Cet étiquetage consiste à permettre au consommateur d'identifier tout produit alimentaire contenant des OGM. Lorsque celui-ci est composé d'un seul ingrédient, le taux d'OGM doit être inférieur à 1% pour que ne soit pas obligatoire la mention "produit à partir d'organisme génétiquement modifié" ou "contient des organismes génétiquement modifiés ". Lorsque l'aliment est composé de plusieurs ingrédients, la proportion en OGM ou provenant d'OGM de chaque ingrédient doit être inférieure à 1 %. La commission européenne recommande d'ailleurs que ce taux de 1 % soit considéré comme un niveau de tolérance, permettant de se prémunir de la présence accidentelle d'OGM. Réfléchir : un seul ingrédient ne peut pas avoir un certain pourcentage il est ou il n’est pas. Donné un pourcentage pour le mélange d’ingrédient veut dire que l’on ne cherche pas l’OGM mais la quantité de transgène modifié inclus dans l’aliment. Pour des raisons commerciales.
Même les biotechnologies appliquées à la médecine ont perdu une partie de leurs soutiens. Par ailleurs, 59 % des européens estiment que les OGM dans l'alimentation font courir un risque inacceptable. En France l'hostilité envers les OGM est encore plus forte : elle atteint le record en Europe (63 % des personnes interrogées ne souhaitent pas consommer d'OGM). |